Ce projet est né de la découverte des neurones canoniques et des neurones miroirs liés à des actions finalisées telles qu’atteindre, attraper, frapper… Formé à la danse au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, et à l’école du Ballet national du Canada, Noé Soulier étudie parallèlement le clavecin au Conservatoire de Paris et termine une licence de philosophie à l’université Paris X Nanterre. Dans le cadre de sa formation à PARTS (Performing Arts Research and Training Studios) à Bruxelles, il présente son travail au Spring Dance Festival à Utrecht, au Centre Pompidou à Paris et au Beursschouwburg à Bruxelles.
La Mort & l’Extase s’inspire des représentations religieuses des Pietà. À 20 ans, Tatiana Julien est actuellement étudiante en dernière année au CNSMDP (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris). Elle est interprète dans La Folie d’Igtur d’Andy de Groat au Centre National de la Danse en février 2010. En août 2010, elle rejoindra l’Académie de Musique Baroque d’Ambronay pour Les Indes Dansantes, une création de Nathalie Pernette. Au musée d’Orsay en 2009, elle présente un premier solo inspiré de La Danse, sculpture de Jean-Baptiste Carpeaux. Sa dernière création, Eve sans feuille et la cinquième côte d’Adam, est présentée en avril 2010 à Paris.
Les membres de NousLoveChachacha s’autoproclament prophètes d’un nouveau théisme et cherchent à retrouver l’essence du mouvement : la conquête de l’espace. Nés entre 1985 et 1988, ils se rencontrent à Bruxelles à l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle) où ils poursuivent leurs études. En 2009, ils forment le groupe NousLoveChachacha.
De la rue à la scène, le vocabulaire de la danse hip-hop s’est transformé : avec Insolents Solistes, les danseurs du collectif KLP s’interrogent sur cette transition. Nés dans les années 80, les six danseurs de KLP se sont formés à la fin des années 90 auprès du danseur Yasmin Rahmani. En 2003, ils décident de fonder à Nantes leur propre compagnie, KLP. Ils créent ensuite plusieurs spectacles jusqu’à Insolents Solistes en 2008, dont ils présentent une variation pour le concours Danse élargie. Cette pièce a pour point de départ un voyage collectif à New-York en 2006 et leur participation à l’anniversaire des Rock Steady Crew, groupe mythique fondateur de la danse hip-hop au tournant des années 70 et 80. Soucieux de mieux connaître les fondements de leur culture, ils se confrontent alors à une danse « des origines » et la mettent en perspective avec le vocabulaire scénique du hip-hop.
Inspiré par le rock gothique de Diamanda Galás, Do us apart cherche sa voie et son geste au milieu du chaos contemporain. Né en Crète en 1971, Andonis Foniadakis vit aujourd’hui entre la France et la Greece. Il étudie la danse à Athènes puis au sein de Rudra, école fondée par Maurice Béjart à Lausanne. En tant que danseur, il a collaboré avec le Béjart Ballet Lausanne, le Ballet de l’Opéra de Lyon et la Karas Dance Company dirigée par Saburo Teshigawara. En 2003, il fonde la compagnie Apotosoma. Parallèlement, il chorégraphie des pièces pour de nombreux ballets, comme le Washington Ballet ou le Ballet national de Greece. Il a également chorégraphié des opéras, notamment Les Boréades de Rameau pour l’Opéra national du Rhin. En 2010, il est invité par le Ballet Junior de Genève.
RIMSHOT est une improvisation rythmique sous une pluie de particules blanches.
Née en 1982 à Mâcon, Aurélie Briday obtient le DNSEP (Diplôme national supérieur d’expression plastique) en 2007 à l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon. Elle participe à plusieurs expositions en France en tant que « performeuse-concertiste ». Ses créations plastiques mêlent improvisation sonore, vidéo et installation. Ses principales œuvres sont visibles sur le site ipclub.fr qu’elle anime avec le collectif d’artistes Artkunstarrhya. Ce site vise à promouvoir de jeunes artistes plasticiens, écrivains et musiciens. En 2009, elle fonde Pilgrims & Romans, duo musical aux influences rock et folk dont un premier album est en cours d’enregistrement. Aurélie Briday est également illustratrice et designer.
L’équipe de Di di di da didi dodo compte s’emparer du plateau du Théâtre de la Ville comme d’une cour de récréation pour jouer le jeu du concours jusqu’à l’épuisement. Radha Valli se forme à l’ENSATT (École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre) dont elle sort diplômée en 1998. Elle a depuis travaillé comme comédienne, au théâtre et au cinéma, avec Laurent Pelly, Emmanuel Daumas, ou encore Jacques Fieschi. En 1998, elle participe à la création de La Mobile Boutique, collectif de création qui développe des projets aux formats variés : 3912km (performance évolutive présentée en galerie à partir de 1999), Alex (performance vidéo créée avec le plasticien François Nouguiès), Loops (spectacle conçu en collaboration avec le chorégraphe Sam Louwyck)… À partir de 2000, elle fait partie de l’équipe de programmation de l’espace indépendant d’art contemporain Public (Paris). En 2002, elle crée avec Chloé Fabre et Christian Bouyjou le groupe électropop Exchpoptrue. Ensemble, pendant plus de 5 ans, ils écument les scènes underground d’Europe et du Japan, avec au passage un « Numero uno » dans les charts italiens grâce au morceau Discoteca, et un premier album, Autofan, sorti en 2006.
Fatalité, libre arbitre, absurde… tels sont les enjeux développés dans Stardust Cowboy. Emmanuelle Grach a suivi un cursus de danse contemporaine au CNR (Conservatoire National de Région) de Boulogne-Billancourt puis au CNSMDP (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris). Après avoir participé à des stages avec Hervé Robbe et la compagnie Affari Esteri, elle décide de créer sa compagnie en novembre 2009. Son travail a été primé lors du concours chorégraphique des Synodales 2009 avec la pièce Droogs, sorte de zapping visuel et chorégraphique de l’époque rock anglaise.
Fluctuat nec Mergitur propose une idée lourde pour une danse élargie, un jeu littéral avec les limites physiques du plateau. Née à Athènes en 1985, Lenio Kaklea vit actuellement en France. Elle étudie la danse classique et contemporaine à l’École Nationale d’Athènes et les sciences politiques à l’université. En 2005, grâce à une bourse de la fondation Pratsika, elle poursuit ses études au CNDC d’Angers (Centre national de danse contemporaine). Elle y étudie avec Vera Mantero, Shelley Senter et Ko Murobushi et participe à des stages d’improvisation et de composition auprès notamment de Eszter Salamon, Loïc Touzé, Douglas Dunn, Robyn Orlin. Depuis 2007, elle est interprète pour François Chaignaud et Cécilia Bengolea, Laure Bonicel, Emmanuelle Huynh, Hella Fattoumi et Éric Lamoureux. En tant que chorégraphe, elle initie en 2009 Matter-of-act, un projet pour 8 spectateurs dans le cadre du Festival d’Athènes.
Dans Match Nul, il y aura du sport, du jeu et peut-être même de la danse. Les quatre artistes, nés entre 1980 et 1987, sont tous encore étudiants à l’École Nationale Supérieure d’Arts Paris-Cergy. Avant cela, Mathilde Chénin étudie d’abord l’histoire et Augustin Grenèche le paysagisme. Quant à Blandine Bussery, elle a obtenu un diplôme de gravure. Aujourd’hui, ensemble ou séparément, ils explorent la sculpture, la performance, l’installation, la vidéo ou l’écriture. Avec Match Nul, ils sont réunis pour la première fois autour d’un projet commun.
Dance is a dirty job… est un “hommage” du théâtre contemporain à la danse contemporaine. Scali Delpeyrat est auteur, metteur en scène et comédien, diplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 1990. Au sein de la compagnie Le bel établissement qu’il dirige, il mène un travail sur l’adaptation de textes non dramatiques et tente d’établir des ponts avec d’autres disciplines artistiques. Il a notamment écrit et mis en scène Jouir ou mourir, un texte sur les expériences poétiques limites de Saint Jean de la Croix. En 2008, dans le cadre des Conférences imaginaires du MAC/VAL, il présente la performance L’objet du siècle, adaptation du texte de Gérard Wajcman sur l’art du XXe siècle. Il prépare, pour l’automne 2010, Encore encore, une performance tirée du Séminaire XX de Jacques Lacan. Il a également publié ses Carnets de répétition aux Éditions de l’Amandier et le texte Le comédien dans Qu’est-ce que le théâtre ?, chez Folio Essais.
Bodies International… se fie à l’éloquence du fameux justaucorps de danse dans une chorégraphie pleine d’humour. La danseuse Francesca Baglione, alias Miss High Leg Kick, célèbre la danse et le glamour en créant des performances au style burlesque et décalé. Dans un premier temps, elle présente ses créations dans les cabarets et nightclubs londoniens. Aujourd’hui, elle met en scène son personnage dans des contextes variés : spectacles en extérieur, plateaux de théâtre… Elle crée notamment un spectacle sous forme de défilé de mode, dans un bus itinérant, le Fashion Bus. Elle est par ailleurs artiste associée au collectif anglais Duckie avec lequel elle présente C’est Barbican, au Barbican (Londres), au PS122 (New York) et à l’Opéra de Sydney en Australie.
Suguru Goto explore la relation homme-machine à travers l’interaction entre corps virtuel et corps réel. Suguru Goto est artiste multimédia, compositeur et performer. Né au Japan, il y étudie la composition musicale et le piano. Il poursuit ses études notamment au Conservatoire de Nouvelle Angleterre à Boston et à l’Universität der Künste à Berlin. En 1995, il présente NADA son premier « média opéra » au Schauspielhaus de Berlin, puis en 1996, VirtualAERI à l’Ircam. En 2006, il crée RoboticMusic sur une commande du AV Festival à Newcastle en Grande-Bretagne, présentée ensuite à la Biennale de Venise en 2009. Il a enregistré plusieurs CD dont Giseon to Gousel sur le label allemand Akademie der Kûnste et Temps tressé, III chez ALM Records au Japan. Suguru Goto est actuellement en résidence à l’Ircam.
Un performer, un chorégraphe et un dramaturge nous invitent au cœur de leur processus de création.
Aloun Marchal est né en 1984. Chorégraphe, danseur et professeur de danse, Aloun Marchal expérimente différentes techniques : release, flying low, hip-hop, arts martiaux et body voice. Suite à sa formation au SNDO (School for New Dance Development) à Amsterdam, il débute un travail de création. En 2008, il collabore avec les collectifs Peeping Tom et Embassy of.
Roger Sala Reyner est né en 1982 à Mataro en Spain. À 13 ans, il commence à faire du théâtre puis intègre l’Institut del Teatre à Barcelone où il étudie la Comedia dell’arte, la danse, le mime… Il termine actuellement ses études au SNDO.
Simon Tanguy est né en 1984. À 18 ans, il entre à l’école de clown Le Samovar puis rejoint le SNDO à Amsterdam.
Sheep est une forme de théâtre en mouvement avec texte et partition chorégraphique. Mohamed El Khatib, auteur et metteur en scène de 29 ans, réalise aussi des courts-métrages. Il co-fonde en 2008 le collectif Zirlib qui réunit auteurs, danseurs, comédiens et plasticiens. Leur texte fondateur À l’abri de rien sera créé à la Halle aux Grains à Blois en novembre 2010. Mohamed El Khatib a également d’autres projets de création : Les enfants, c’est comme les tomates, pour que ça pousse droit il faut les attacher à un tuteur, Tous les tchètchènes sont pas des menteurs et Révolutions françaises : 1980/2010.
Merci à Monsieur Jordi Savall pour le prêt gracieux de son interprétation du morceau Sonnerie pour Ste Geneviève du Mont-de-Paris, de Marin Marais. Ce morceau est disponible sur la bande originale du film Tous les matins du monde.
Remerciements à Muriel Bourdeau et Camasartes (Shany Grumbach).
Avec le soutien de La Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolabs.
Que ferait Sainte Geneviève si elle participait à un concours ? Clip pour Sainte Geneviève est une adaptation d’un clip vidéo réalisé par l’auteur. Né en 1981, Sylvain Riéjou commence à pratiquer la danse en apprenant les chorégraphies des clips de Prince, Madonna et Michael Jackson. Par la suite, il découvre la danse contemporaine (Anne Teresa De Keersmaecker, Pina Bausch, Wim Vandekeybus…) en intégrant le groupe de recherche chorégraphique de Paris 6. Il intègre en 2006 la formation du Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse où il rencontre les artistes Viviane de Muynck, Robyn Orlin, Marc Tompkins, Rachid Ouramdane… Interprète pour différents chorégraphes, il dansera dans Les Indes Dansantes, la prochaine création de Nathalie Pernette inspirée des Indes Galantes de Jean-Philippe Rameau (Biennale de la Danse de Lyon 2010). Par ailleurs, il se prépare à chorégraphier une pièce pour 6 interprètes sur plusieurs partitions de musique baroque.
Dance or die est un véritable concours de danse avec applaudimètre et trophée à la clé. Ivan Argote, né à Bogota en 1983, est diplômé des BeauxArts de Paris en 2009. Actuellement en résidence à Mains d’Œuvres, il travaille depuis peu avec la Galerie Emmanuel Perrotin avec laquelle il participe à une exposition de groupe à Miami en décembre 2009. Né à Jérusalem en 1981, Yaïr Barelli s’est formé à la danse au Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse puis a suivi la formation Essais au CNDC d’Angers. Il est actuellement interprète auprès de la chorégraphe Emmanuelle Huynh et présente son propre travail en France, en Allemagne et en Israel. Pauline Bastard, née à Rouen en 1982, est diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2009. Elle expose en France et à l’étranger depuis plusieurs années. Avec Ivan Argote, elle développe une pratique curatoriale avec notamment le Sauna, lieu d’art contemporain créé dans un véritable sauna dans lequel ils donnent carte blanche à des commissaires d’exposition. DANCE OR DIE est leur premier projet en trio.
Initialement conçu pour être un film de danse, Las Flores part de l’idée d’un solo qui se danse « accompagnée ». Laura Tristan Flores invite sa mère et sa grand-mère à la rejoindre sur le plateau.
Laura Tristan Flores est née à Lima au Peru en 1977. Elle y mène en parallèle des études de danse classique et d’arts plastiques. Après plusieurs expériences avec des chorégraphes et metteurs en scène péruviens, elle décide de poursuivre sa formation en France où elle s’installe en 2002. Après une Licence en danse obtenue à Paris 8, elle poursuit un cursus en Arts Plastiques et Esthétique à la Sorbonne. Elle mène actuellement une thèse de Doctorat en Arts Plastiques.
Un alligator… est une fantaisie zoologique, une pièce joyeuse sur le thème de l’extinction.
Marlène Saldana et Jonathan Drillet se sont rencontrés en 2008 lors d’une performance dans les jardins du Ritz à Paris. Ils sont tous deux acteurs. Marlène Saldana s’est formée à Lyon et a depuis travaillé avec Sophie Perez et Xavier Boussiron, Yves-Noël Genod et Thomas Lebrun entre autres. Jonathan Drillet a suivi une formation à Paris avant de collaborer avec Raimund Hoghe, Christophe Honoré et Alexis Fichet. Ils ont aussi travaillé conjointement avec la compagnie américaine Moving Theater. Peu après leur rencontre en 2008, ils forment The United Patriotic Squadrons of Blessed Diana et créent depuis des performances qu’on a pu voir à Paris (Ménagerie de Verre, Centre Pompidou), à New-York (Chez Bushwick, Park Avenue Armory) ou à Berlin (Hebbel Am Ufer). Pour chaque projet, ils travaillent en étroite collaboration avec des artistes invités : danseurs, acteurs, chanteurs, musiciens, vidéastes, bodypainters…
Absence d’autonomie, violabilité, inertie : plusieurs voies pour une instrumentalisation du corps sont à l’œuvre dans cette pièce. Né en 1977, Michaël Allibert se forme initialement au théâtre puis à la danse. Depuis une dizaine d’années, il est à la fois danseur, comédien, clown, manipulateur de marionnettes, assistant chorégraphe pour diverses compagnies (Cie hanna R, Divine Quincaillerie, Cie Reveïda…). Il crée en 2005 Trucmuche Compagnie et conçoit deux spectacles, Résilience (2005) et Le Bal des Perdus (2009). Rassemblant danseurs, comédiens, musiciens, la compagnie mène un travail très attentif autour du masque comme représentation du visage social, de l’Autre…