Projets sélectionnés

Noé Soulier, Little perceptions - France

chorégraphie Noé Soulier,
interprétation Thibault Lac, Daniel Linehan, Noé Soulier

Ce projet est né de la découverte des neurones canoniques et des neurones miroirs liés à des actions finalisées telles qu’atteindre, attraper, frapper… Formé à la danse au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, et à l’école du Ballet national du Canada, Noé Soulier étudie parallèlement le clavecin au Conservatoire de Paris et termine une licence de philosophie à l’université Paris X Nanterre. Dans le cadre de sa formation à PARTS (Performing Arts Research and Training Studios) à Bruxelles, il présente son travail au Spring Dance Festival à Utrecht, au Centre Pompidou à Paris et au Beursschouwburg à Bruxelles.

Tatiana Julien, la Mort & l’Extase - France

conception et chorégraphie Tatiana Julien
scénographie Élise Bénard
chanteur-interprète Rodrigo Ferreira (Stabat mater d’Antonio Vivaldi) comédiens et danseurs-interprètes Ludmilla Dabo, Ariane Derain, Amandine Etelage, Maureen Fazendeiro, Benjamin Forgues, Louise Hakim, Yoann Hourcade, Gaël Kamilindi, Sébastien Ledig, Fannie Outeiro, élodie Sicard, Joël Sitbon, Manon Vincent figurants Hélène Belvaire, Lucile Besombes, Pierre-Nicolas Buisson, Marjorie Chêne, Alain Debrus, Remy Derra, Camille Dichon, Laure Ferraris, Flore Gandin, Catalina Insignares, émile Janvier, Aeta Labbé, Raphaël Lapotre, Romain Mathieu, Jean-Max Mayer, Aurélie Nuzillaro, Michael Ohannejjian, Marie Perruchet, Elsa Poissonet, Célia Rageneau, Sabine Rivière, Alexandre Salcède, Zoé Salmon, Alison Sapanet, Aurore Schatzmann, Charlotte Schioler, Amy Swanson, Matthieu Vandendiniessche, Marie-Juliette Verga, Christian Waldmann
avec le soutien de EAD (Patrick Ledig)

La Mort & l’Extase s’inspire des représentations religieuses des Pietà. À 20 ans, Tatiana Julien est actuellement étudiante en dernière année au CNSMDP (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris). Elle est interprète dans La Folie d’Igtur d’Andy de Groat au Centre National de la Danse en février 2010. En août 2010, elle rejoindra l’Académie de Musique Baroque d’Ambronay pour Les Indes Dansantes, une création de Nathalie Pernette. Au musée d’Orsay en 2009, elle présente un premier solo inspiré de La Danse, sculpture de Jean-Baptiste Carpeaux. Sa dernière création, Eve sans feuille et la cinquième côte d’Adam, est présentée en avril 2010 à Paris.

Nouslovechachacha, Hommage à – Belgique – France – Pays-Bas – Suisse

avec Cagoule, Romain Cinter, Arthur Egloff, Lucie Guien, Berdine Nusselder, Baptiste Toulemonde

Les membres de NousLoveChachacha s’autoproclament prophètes d’un nouveau théisme et cherchent à retrouver l’essence du mouvement : la conquête de l’espace. Nés entre 1985 et 1988, ils se rencontrent à Bruxelles à l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle) où ils poursuivent leurs études. En 2009, ils forment le groupe NousLoveChachacha.

Brice Bernier, Sofian Jouini, Insolents Solistes – France

écriture Brice Bernier, Sofian Jouini
interprétation Brice Bernier, Karim Bouheudjeur, Hocine Jouini, Sofian Jouini, Jérôme Monar, Eddy Ravelojaona

De la rue à la scène, le vocabulaire de la danse hip-hop s’est transformé : avec Insolents Solistes, les danseurs du collectif KLP s’interrogent sur cette transition. Nés dans les années 80, les six danseurs de KLP se sont formés à la fin des années 90 auprès du danseur Yasmin Rahmani. En 2003, ils décident de fonder à Nantes leur propre compagnie, KLP. Ils créent ensuite plusieurs spectacles jusqu’à Insolents Solistes en 2008, dont ils présentent une variation pour le concours Danse élargie. Cette pièce a pour point de départ un voyage collectif à New-York en 2006 et leur participation à l’anniversaire des Rock Steady Crew, groupe mythique fondateur de la danse hip-hop au tournant des années 70 et 80. Soucieux de mieux connaître les fondements de leur culture, ils se confrontent alors à une danse « des origines » et la mettent en perspective avec le vocabulaire scénique du hip-hop.

Andonis Foniadakis, Do us apart – Grèce

chorégraphie Andonis Foniadakis
avec les danseurs du Ballet Junior de Genève Chloé Albaret, Alice Baccile, Remi Benard, Julie Dariosecq, Mathilde Gilhet, Erik Lobelius, Diane Malet, Pascal Marty, Ivanka Moizan, Nancy Nerantzi, Julien Ramade

Inspiré par le rock gothique de Diamanda Galás, Do us apart cherche sa voie et son geste au milieu du chaos contemporain. Né en Crète en 1971, Andonis Foniadakis vit aujourd’hui entre la France et la Grèce. Il étudie la danse à Athènes puis au sein de Rudra, école fondée par Maurice Béjart à Lausanne. En tant que danseur, il a collaboré avec le Béjart Ballet Lausanne, le Ballet de l’Opéra de Lyon et la Karas Dance Company dirigée par Saburo Teshigawara. En 2003, il fonde la compagnie Apotosoma. Parallèlement, il chorégraphie des pièces pour de nombreux ballets, comme le Washington Ballet ou le Ballet national de Grèce. Il a également chorégraphié des opéras, notamment Les Boréades de Rameau pour l’Opéra national du Rhin. En 2010, il est invité par le Ballet Junior de Genève.

Aurélie Briday, RIMSHOT – France

conception Aurélie Briday
interprétation Mathilde Bauche, Aurélie Briday, Emilien Dodeman (batterie)

RIMSHOT est une improvisation rythmique sous une pluie de particules blanches.

Née en 1982 à Mâcon, Aurélie Briday obtient le DNSEP (Diplôme national supérieur d’expression plastique) en 2007 à l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon. Elle participe à plusieurs expositions en France en tant que « performeuse-concertiste ». Ses créations plastiques mêlent improvisation sonore, vidéo et installation. Ses principales œuvres sont visibles sur le site ipclub.fr qu’elle anime avec le collectif d’artistes Artkunstarrhya. Ce site vise à promouvoir de jeunes artistes plasticiens, écrivains et musiciens. En 2009, elle fonde Pilgrims & Romans, duo musical aux influences rock et folk dont un premier album est en cours d’enregistrement. Aurélie Briday est également illustratrice et designer.

Radha Valli, Di di di da didi dodo – France

conception Radha Valli
avec Emmanuel Daumas, Vincent Deslandres, Chloé Fabre, Pierre Garcia, Grégory Gouband, Olivier Marty, Manuèle Pinon, Antoine Roux, Radha Valli

L’équipe de Di di di da didi dodo compte s’emparer du plateau du Théâtre de la Ville comme d’une cour de récréation pour jouer le jeu du concours jusqu’à l’épuisement. Radha Valli se forme à l’ENSATT (École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre) dont elle sort diplômée en 1998. Elle a depuis travaillé comme comédienne, au théâtre et au cinéma, avec Laurent Pelly, Emmanuel Daumas, ou encore Jacques Fieschi. En 1998, elle participe à la création de La Mobile Boutique, collectif de création qui développe des projets aux formats variés : 3912km (performance évolutive présentée en galerie à partir de 1999), Alex (performance vidéo créée avec le plasticien François Nouguiès), Loops (spectacle conçu en collaboration avec le chorégraphe Sam Louwyck)… À partir de 2000, elle fait partie de l’équipe de programmation de l’espace indépendant d’art contemporain Public (Paris). En 2002, elle crée avec Chloé Fabre et Christian Bouyjou le groupe électropop Exchpoptrue. Ensemble, pendant plus de 5 ans, ils écument les scènes underground d’Europe et du Japon, avec au passage un « Numero uno » dans les charts italiens grâce au morceau Discoteca, et un premier album, Autofan, sorti en 2006.

Emmanuelle Grach, Stardust Cowboy – France

chorégraphie Emmanuelle Grach
interprétation Frédéric Despierre, Joachim Maudet, Arthur Perole, Victor Virnot

Fatalité, libre arbitre, absurde… tels sont les enjeux développés dans Stardust Cowboy. Emmanuelle Grach a suivi un cursus de danse contemporaine au CNR (Conservatoire National de Région) de Boulogne-Billancourt puis au CNSMDP (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris). Après avoir participé à des stages avec Hervé Robbe et la compagnie Affari Esteri, elle décide de créer sa compagnie en novembre 2009. Son travail a été primé lors du concours chorégraphique des Synodales 2009 avec la pièce Droogs, sorte de zapping visuel et chorégraphique de l’époque rock anglaise.

Lenio Kaklea, Fluctuat nec mergitur – Grèce

organisé par Lenio Kaklea
avec la collaboration de Marie-Paule Alluard, Nicolas Anetas, Keity Anjoure, Frédérique Attuel, Patrice Aurand, Thomas Ayouti, Magali Banquey, Pascal Barats, Cristina Barbero, Léa Bardi, Maria Bariotaki, Camille Baudelaire, Caroline Baudouin, Hélène Beilvaire, Alyssa Belgaroui, Eva Bellée, Catherine Benas, Marta Bentkowski, Jean Berger, Fabiola Biasoli Alves, Aurélie Bidault, Maja Bieler, Elia Biezunski, Josette Biondi, Pierrick Blondelet, Suzanne Bodak, Sonia Bogdanovsky, Caroline Bommart Forster, Gregory Bonnault, Victoria Bonnault, Laetitia Bouma, Muriel Bourdeau, Ada Boutelier, Stan Briche, Olivier Brichet, Laurie Brunot, Olivier Bureau, Gabriel Buret, Eric Burtschy, Pascale Caemerbeke, David Cami De Baix, Marie-Jeanne Campana, Jacinthe Cappello, Laure Chastel, Bulle Chauliac, Sophie Chauvier, Sarah Chbihi, Elsa Chene, Agnès Chenevois, Ludovic Chognard, Lou Chrétien, Laura Clauzel, Sylvia Clement, Adrien Clerc, Sarah Cohen-Hadria, Françoise Collard, Anne Compagnon, Dominique Corpelet, Christine Cousse, Judith Croisade, Thibaud Croisy, Adèle Csech, Milena Csergo, Chloé Curé, HHenri D’hautefeuille, Dorothée Daffy, Olivier Daguisy, Tiphanie Dangauthier, Elodie Daniel, Sophy Clair David, Cyrille Davy, Patricia De Lima Caetano, Fanny De Rivoyre, Soline De Warren, Maïe Degove, Maria Del Carmen De Zaldo, Francesca Del Giudice, Julie Delille, Éloïse Deschemin, Zoé Desquesnes, Nantia Diamantopoulou, Andrea Dillon, Petra Dotla, Sandrine Dufeu, Damien Dreux, Leslie Drouet, Raphaël Dupin, Bérangère Dussine, Victoria El Baz, Mona El Yafi, Mariam Faquir, Formisano Faye, Julie Felgeirolle, Anne Marie Fernier, Guillemette Ferrié, Christian Février, Cécile Fisera, Frédéric Fleischer, Alicia Fleury, Pascale Forlot, Lev Forster, Lou Forster, Ninon Forster, Anne Fournier, Céline Fournier, Madeleine Fournier, Marine Fourniol, Sylvain Franchini, Rodrigo Franco, Sylvia Fredriksson, Fanny Froberville, Tiffany Fukuma, Julien Gaillac, Chiara Gallerani, Marie Gallien, Jeannette Gandon, Denis Gasser, Armelle Gassie, Michaela Gherghescu, Léo Gobin, Julie Gonzalez, Darius Gordon, Esther Gouarnè, Adrien Goubet, Ghislaine Goutaudier, Marion Gregori, Anahita Grisoni, Brigitte Guedj, Sandra Guibert, Patrice-Yvon Guigue, Gaspard Guilbert, Anne Guillemin, Yoann Guion, Eliot Gustin, Arnaud Guy, Rémy Hadad, Cécile Hamsy, Yassine Harrada, Simon Hecquet, Nicolas Heimendinger, Jeanne Held, Marie Hemelsdael, Anaëlle Houdart, Joséphine Hubert, Vladimir Hugot, Marie Hutin, Sophie Jacotot, Pamela Jijon, Camille Jouany, Martin Juvanon du Vachat, Kalahari Kamtchatka, Myrto Katsiki, Anne-Lise Kedvès, Fabio Kinas, Anna Kiora, Kirki Kyrkou, Aurélia Labayle, Cyrille Labbe, Clémence Laboureau, Carole Labouze, Yasmina Lahjij, Maeva Lamriki, François Lanel, Evelyne Lao, Christian Lapeyroux, Fanny Laplane, Suzanne Larrieu, Marlène Lasgouttes, Grégoire Laugier, Isabelle Launay, Bernadette Lavaud, Maddy Le Goff, Evelyne Le Pollotec, Christine Léger, Ouré Leisan Sam, Ugo Leonard, François Lepage, Sophie Lessard, Christiane Leveque, Johanna Levy, Hsinwen Liang, Caroline Lionnet, Tamara Lochoshvili, Natalia Lopez, Lou Lozerand-Launay, Vladimir Lozerand-Launay, Nuno Lucas, Sabine Macher, Doriane Magik, Guillaume Malingri De Bagnolo, Garance Malivel, David Mandineau, Isabelle Mangou, Anjeza Mara Murati, Aloun Marchal, Nayan Marchal, Fabricia Martins, Julier Maury, Alain Menil, Marco Milic, Caroline Milon, Paloma Moin, Viviana Moin, Martha Moore, Frédérique Moreau, Filipe Moreira, Julie Morie, Didier Morvan, Léa Moszkowicz, Hellem Mota, Bernardita Moya Alcalde, Séréna Naudin, Aissa Nemiri, Nessim Cohen, Marie-Caroline Nguyen, Elise Olhandéguy, Olivier Dohin, Clément Ollivier, Solène Ortoli, Anne Hélène Orvelin, Nil Ou, Roxane Ouazana, Larbi Oubaida, Evgenios-Nikolaos Oviagoue, Alo Paistik, Valentine Paley, Silvio Palomo, Mairi Pardalaki, Joëlle Parent, Agathe Pascal, Helia Pasques, Luna Pasques, Sébastien Pasques, Steve Paulet, Laëtitia Pelé, Léa Pérat, Elsa Perry, Aline Petit, Manuel Petitdemange, Annabelle Pirlot, Eleni Podara, Laure Pointeau, Adélie Pontay, Féroë Pontay, Sergiu T. Popescu, Sabine Prokhoris, Julie Protière, Aurélien Py, Pascal Queneau, Soraya Rahil, Sandrine Redcent, Rainier Remondiere, Marion Rhéty, Aurélien Richard, Clélia Richard, François Rigal, Alice Rime, Sabine Riviere, Catherine Riza, Robert Rizo, Lucie Robert, Josy Rocoplo, Camille Rochwerg, Isabella Roncaglio, Adélaïde Ronchi, Anna Rossi, Frédéric Roulette, Sony Roulette, Stella Roulette, Anne Rouquès, Agnieszka Ryszkiewicz, Shaya Sable, Anne Sachs, Zoé Salmon, Jaanus Samma, Soizig Sananes, Charlotte Schioler, Cédric Schönwald, Daniela Schwendener, Paule Schwoerer, Alessandra Serra, Beatriz Setién Yeregui, Laurine Sézérat, Andrew Sherwood, Laure Siaud, Agata Siecinska, Brigitte Sigaud, Davy Sither, Olivier Siviere, Sandrine Slimani, Diana Soler Vidal, Nadir Sönmez, Alberto Sorbelli, Matteo Stagnoli, Juliette Sturbelle, Olivia Stzepourginski, Amy Swanson-Salmon, Clarisse Swanson-Salmon, Deáky Szandra, Charlotte Tamisier, Raphaelle Tchamitchian, François Terrien, Abdelhak Terroufi, Roxy R. Theobald, Christine Theodore, Deborah Thurisset, Nelly Todorova, Thomas Tournant, Anne-Sophie Turion, Margaux Valle, Elzélina Van Melle, Guillaume Van Roberge, Eric Vandewalle, Juliette Vandewalle, Julia Varga, Diana Vávrová, Florence Vax, Annabel Vergne, Isabelle Vicherat, Gilles Viandier, Tamara Vignati, Béatrice Villemant, Fred Wolf, Madoka Xuan, Maria Yannaros, France Young, Carole Zacharewicz, Danya Zakary, Eve Zandi et l’aide précieuse de Muriel Bourdeau, Thibaud Croisy, Lou Forster, Chiara Gallerani, Léo Gobin, François Lanel, Fabricia Martins, Viviana Moin, Steve Paulet, Pascal Queneau, Agnieszka Ryszkiewicz, Beatriz Setién Yeregui, Danya Zakary

Fluctuat nec Mergitur propose une idée lourde pour une danse élargie, un jeu littéral avec les limites physiques du plateau. Née à Athènes en 1985, Lenio Kaklea vit actuellement en France. Elle étudie la danse classique et contemporaine à l’École Nationale d’Athènes et les sciences politiques à l’université. En 2005, grâce à une bourse de la fondation Pratsika, elle poursuit ses études au CNDC d’Angers (Centre national de danse contemporaine). Elle y étudie avec Vera Mantero, Shelley Senter et Ko Murobushi et participe à des stages d’improvisation et de composition auprès notamment de Eszter Salamon, Loïc Touzé, Douglas Dunn, Robyn Orlin. Depuis 2007, elle est interprète pour François Chaignaud et Cécilia Bengolea, Laure Bonicel, Emmanuelle Huynh, Hella Fattoumi et Éric Lamoureux. En tant que chorégraphe, elle initie en 2009 Matter-of-act, un projet pour 8 spectateurs dans le cadre du Festival d’Athènes.

Blandine Bussery, Mathilde Chénin, Olivier Cyganek Augustin Grenèche, Match Nul – France

Dans Match Nul, il y aura du sport, du jeu et peut-être même de la danse. Les quatre artistes, nés entre 1980 et 1987, sont tous encore étudiants à l’École Nationale Supérieure d’Arts Paris-Cergy. Avant cela, Mathilde Chénin étudie d’abord l’histoire et Augustin Grenèche le paysagisme. Quant à Blandine Bussery, elle a obtenu un diplôme de gravure. Aujourd’hui, ensemble ou séparément, ils explorent la sculpture, la performance, l’installation, la vidéo ou l’écriture. Avec Match Nul, ils sont réunis pour la première fois autour d’un projet commun.

Scali Delpeyrat, Dance is a dirty job but somebody’s got to do it – France

texte et mise en scène Scali Delpeyrat assisté de Anouck Hilbey
Elizabeth Mazev chant, Mathieu Calmelet danse, Scali Delpeyrat récitatif, Clément Landais basse électrique

Dance is a dirty job… est un “hommage” du théâtre contemporain à la danse contemporaine. Scali Delpeyrat est auteur, metteur en scène et comédien, diplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 1990. Au sein de la compagnie Le bel établissement qu’il dirige, il mène un travail sur l’adaptation de textes non dramatiques et tente d’établir des ponts avec d’autres disciplines artistiques. Il a notamment écrit et mis en scène Jouir ou mourir, un texte sur les expériences poétiques limites de Saint Jean de la Croix. En 2008, dans le cadre des Conférences imaginaires du MAC/VAL, il présente la performance L’objet du siècle, adaptation du texte de Gérard Wajcman sur l’art du XXe siècle. Il prépare, pour l’automne 2010, Encore encore, une performance tirée du Séminaire XX de Jacques Lacan. Il a également publié ses Carnets de répétition aux Éditions de l’Amandier et le texte Le comédien dans Qu’est-ce que le théâtre ?, chez Folio Essais.

Miss High Leg Kick, Bodies International « That’s Good » Grande-Bretagne

chorégraphie Bodies International
interprétation Miss High Leg Kick, Steve Nice et Harold Offeh

Bodies International… se fie à l’éloquence du fameux justaucorps de danse dans une chorégraphie pleine d’humour. La danseuse Francesca Baglione, alias Miss High Leg Kick, célèbre la danse et le glamour en créant des performances au style burlesque et décalé. Dans un premier temps, elle présente ses créations dans les cabarets et nightclubs londoniens. Aujourd’hui, elle met en scène son personnage dans des contextes variés : spectacles en extérieur, plateaux de théâtre… Elle crée notamment un spectacle sous forme de défilé de mode, dans un bus itinérant, le Fashion Bus. Elle est par ailleurs artiste associée au collectif anglais Duckie avec lequel elle présente C’est Barbican, au Barbican (Londres), au PS122 (New York) et à l’Opéra de Sydney en Australie.

Suguru Goto, L’homme transcendé – Japon

avec Suguru Goto, Shu Okuno et bijuree/Hiroyuki Suzuki
assistants Utako Ichise, Nobuhiro Masuda, Yuya Nakata, Chiharu Otake, Hajime Sato, Natsumi Tokoro, Kosuke Yoshida

Suguru Goto explore la relation homme-machine à travers l’interaction entre corps virtuel et corps réel. Suguru Goto est artiste multimédia, compositeur et performer. Né au Japon, il y étudie la composition musicale et le piano. Il poursuit ses études notamment au Conservatoire de Nouvelle Angleterre à Boston et à l’Universität der Künste à Berlin. En 1995, il présente NADA son premier « média opéra » au Schauspielhaus de Berlin, puis en 1996, VirtualAERI à l’Ircam. En 2006, il crée RoboticMusic sur une commande du AV Festival à Newcastle en Grande-Bretagne, présentée ensuite à la Biennale de Venise en 2009. Il a enregistré plusieurs CD dont Giseon to Gousel sur le label allemand Akademie der Kûnste et Temps tressé, III chez ALM Records au Japon. Suguru Goto est actuellement en résidence à l’Ircam.

Aloun Marchal, Roger Sala Reyner, Simon Tanguy, Gerro, Minos & Him – Espagne, France

chorégraphie et danse Aloun Marchal, Roger Sala Reyner, Simon Tanguy

Un performer, un chorégraphe et un dramaturge nous invitent au cœur de leur processus de création.

Aloun Marchal est né en 1984. Chorégraphe, danseur et professeur de danse, Aloun Marchal expérimente différentes techniques : release, flying low, hip-hop, arts martiaux et body voice. Suite à sa formation au SNDO (School for New Dance Development) à Amsterdam, il débute un travail de création. En 2008, il collabore avec les collectifs Peeping Tom et Embassy of.
Roger Sala Reyner est né en 1982 à Mataro en Espagne. À 13 ans, il commence à faire du théâtre puis intègre l’Institut del Teatre à Barcelone où il étudie la Comedia dell’arte, la danse, le mime… Il termine actuellement ses études au SNDO.
Simon Tanguy est né en 1984. À 18 ans, il entre à l’école de clown Le Samovar puis rejoint le SNDO à Amsterdam.

Mohamed El Khatib, Sheep – France

texte et conception Mohamed El Khatib
interprétation Samuel Dutertre, Olivier Morvan, Séverine Ragaigne, Sheep
maître-ovin Guilheim Rivaillon

Sheep est une forme de théâtre en mouvement avec texte et partition chorégraphique. Mohamed El Khatib, auteur et metteur en scène de 29 ans, réalise aussi des courts-métrages. Il co-fonde en 2008 le collectif Zirlib qui réunit auteurs, danseurs, comédiens et plasticiens. Leur texte fondateur À l’abri de rien sera créé à la Halle aux Grains à Blois en novembre 2010. Mohamed El Khatib a également d’autres projets de création : Les enfants, c’est comme les tomates, pour que ça pousse droit il faut les attacher à un tuteur, Tous les tchètchènes sont pas des menteurs et Révolutions françaises : 1980/2010.

Sylvain Riéjou, Clip pour Ste Geneviève – France

chorégraphie et interprétation Audrey Bodiguel, Sylvain Riéjou et Lise Vermot

Merci à Monsieur Jordi Savall pour le prêt gracieux de son interprétation du morceau Sonnerie pour Ste Geneviève du Mont-de-Paris, de Marin Marais. Ce morceau est disponible sur la bande originale du film Tous les matins du monde.
Remerciements à Muriel Bourdeau et Camasartes (Shany Grumbach).
Avec le soutien de La Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolabs.

Que ferait Sainte Geneviève si elle participait à un concours ? Clip pour Sainte Geneviève est une adaptation d’un clip vidéo réalisé par l’auteur. Né en 1981, Sylvain Riéjou commence à pratiquer la danse en apprenant les chorégraphies des clips de Prince, Madonna et Michael Jackson. Par la suite, il découvre la danse contemporaine (Anne Teresa De Keersmaecker, Pina Bausch, Wim Vandekeybus…) en intégrant le groupe de recherche chorégraphique de Paris 6. Il intègre en 2006 la formation du Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse où il rencontre les artistes Viviane de Muynck, Robyn Orlin, Marc Tompkins, Rachid Ouramdane… Interprète pour différents chorégraphes, il dansera dans Les Indes Dansantes, la prochaine création de Nathalie Pernette inspirée des Indes Galantes de Jean-Philippe Rameau (Biennale de la Danse de Lyon 2010). Par ailleurs, il se prépare à chorégraphier une pièce pour 6 interprètes sur plusieurs partitions de musique baroque.

Ivan Argote, Yaïr Barelli, Pauline Bastard, DANCE OR DIE – Colombie, Israël, France

conception et présentation Ivan Argote, Yaïr Barelli, Pauline Bastard
concurrents Nuno Bizarro, Rafaël Cherkaski, Asamï Nishimura, Aurélien Seugnet, Barbara Sorin reportage Pauline Bastard applaudimètre Ivan Argote

Dance or die est un véritable concours de danse avec applaudimètre et trophée à la clé. Ivan Argote, né à Bogota en 1983, est diplômé des BeauxArts de Paris en 2009. Actuellement en résidence à Mains d’Œuvres, il travaille depuis peu avec la Galerie Emmanuel Perrotin avec laquelle il participe à une exposition de groupe à Miami en décembre 2009. Né à Jérusalem en 1981, Yaïr Barelli s’est formé à la danse au Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse puis a suivi la formation Essais au CNDC d’Angers. Il est actuellement interprète auprès de la chorégraphe Emmanuelle Huynh et présente son propre travail en France, en Allemagne et en Israël. Pauline Bastard, née à Rouen en 1982, est diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2009. Elle expose en France et à l’étranger depuis plusieurs années. Avec Ivan Argote, elle développe une pratique curatoriale avec notamment le Sauna, lieu d’art contemporain créé dans un véritable sauna dans lequel ils donnent carte blanche à des commissaires d’exposition. DANCE OR DIE est leur premier projet en trio.

Laura Tristan Flores, Las Flores – Pérou

conception Laura Tristan Flores
interprétation Eva Josefina Flores Ponce, Eva Josefina Ponce de Flores, Laura Tristan Flores

Initialement conçu pour être un film de danse, Las Flores part de l’idée d’un solo qui se danse « accompagnée ». Laura Tristan Flores invite sa mère et sa grand-mère à la rejoindre sur le plateau.

Laura Tristan Flores est née à Lima au Pérou en 1977. Elle y mène en parallèle des études de danse classique et d’arts plastiques. Après plusieurs expériences avec des chorégraphes et metteurs en scène péruviens, elle décide de poursuivre sa formation en France où elle s’installe en 2002. Après une Licence en danse obtenue à Paris 8, elle poursuit un cursus en Arts Plastiques et Esthétique à la Sorbonne. Elle mène actuellement une thèse de Doctorat en Arts Plastiques.

Jonathan Drillet, Marlène Saldana, Un alligator deux alligators ohé ohé – France

conception Jonathan Drillet, Angèle Micaux et Marlène Saldana, images Jérôme Deraté, son Édith Fambuena
avec Jonathan Drillet, Guillaume Marie, Angèle Micaux, Gianfranco Poddighe, Denis Robert, Marlène Saldana, Christian Ubl, Jean-Philippe Valour et à l’écran Dick Rivers, Dominique Pinto (violoncelle), Guillaume Soulan (guitare)

Un alligator… est une fantaisie zoologique, une pièce joyeuse sur le thème de l’extinction.

Marlène Saldana et Jonathan Drillet se sont rencontrés en 2008 lors d’une performance dans les jardins du Ritz à Paris. Ils sont tous deux acteurs. Marlène Saldana s’est formée à Lyon et a depuis travaillé avec Sophie Perez et Xavier Boussiron, Yves-Noël Genod et Thomas Lebrun entre autres. Jonathan Drillet a suivi une formation à Paris avant de collaborer avec Raimund Hoghe, Christophe Honoré et Alexis Fichet. Ils ont aussi travaillé conjointement avec la compagnie américaine Moving Theater. Peu après leur rencontre en 2008, ils forment The United Patriotic Squadrons of Blessed Diana et créent depuis des performances qu’on a pu voir à Paris (Ménagerie de Verre, Centre Pompidou), à New-York (Chez Bushwick, Park Avenue Armory) ou à Berlin (Hebbel Am Ufer). Pour chaque projet, ils travaillent en étroite collaboration avec des artistes invités : danseurs, acteurs, chanteurs, musiciens, vidéastes, bodypainters…

Michaël Allibert, Je ne suis pas une prostituée, j’espère le devenir – France

conception Michaël Allibert assisté de Sandra Rivière
chorégraphie et interprétation Michaël Allibert, Olivier Debos, Maija Heiskanen, Alicia Malialin, Nathalie Masseglia, Delphine Pouilly, Sandra Rivière, musique Sexy Sushi

Absence d’autonomie, violabilité, inertie : plusieurs voies pour une instrumentalisation du corps sont à l’œuvre dans cette pièce. Né en 1977, Michaël Allibert se forme initialement au théâtre puis à la danse. Depuis une dizaine d’années, il est à la fois danseur, comédien, clown, manipulateur de marionnettes, assistant chorégraphe pour diverses compagnies (Cie hanna R, Divine Quincaillerie, Cie Reveïda…). Il crée en 2005 Trucmuche Compagnie et conçoit deux spectacles, Résilience (2005) et Le Bal des Perdus (2009). Rassemblant danseurs, comédiens, musiciens, la compagnie mène un travail très attentif autour du masque comme représentation du visage social, de l’Autre…