Projets
sélectionnés

Giulio D’Anna

R_ESISTERE

Italie/Pays-Bas

  • Conception & chorégraphie Giulio D’Anna
  • Création musicale Maarten Bokslag
  • scénographie Jasper van Roden
  • assistante & production Agnese Rosati
  • avec Lana Coporda, Fabian Holle, Piet Rogie, Tiana Hemlock-Yensen & Jouke Istar Rouwenhorst
  • avec le soutien de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas

R_ESISTERE est un concert de danse inspiré du thème de la résistance où le langage chorégraphique requiert un en­ga­gement physique et émotionnel. Courage, endurance, musicalité, désir et volonté sont organisées sur une partition musicale.

Giulio D’Anna a commencé la danse classique à l’âge de 10 ans à l’Académie royale de danse, et s’est formé avec Aid&a et Bruno Collinet et Simona Bucci (Alwin Nikolais pedagogy). En 2005, Giulio s’inscrit à la SNDO (School for New Dance Development) à Amsterdam où il a été diplômé en chorégraphie (2009). En plus de la danse, Giulio a étudié la médecine, la naturopathie, les techniques de massage et depuis 1999 les méthodes Theta Healing. Ses chorégraphies sont programmées dans de nombreux festivals : Nederlandse Dansdagen (Pays-Bas), Ammutinamenti (Italie), Edinburgh Fringe Theatre Festival (Royaume-Uni). En 2011, il remporte le prix Primio Equilibrio et est sélectionné par le Dansatelier afin de représenter les Pays-Bas au Choreoroam Europe. En 2012, il remporte le prix Dioraphte Dance lors du Nederlandse Dansdagen et également le prix du « Emerging Choregrapher » de Danza&Danza. Il est actuellement en tournée internationale avec ses pièces O O O O O O O O et Parkin’Son.

Julian Weber , Finaliste

The field

Allemagne

  • Chorégraphie & Danse Julian Weber
  • avec Daniela Kaufmann, Claudia Tomasi, Inna Krasnoper & Przemek Kaminski
  • Son Klaus Janek
  • Avec le soutien du Goethe-Institut.

Dans The field, les danseurs interagissent avec des formes géométriques simples. Ces objets servent de référence et de surface de frottement, une source d’inspiration tout autant qu‘une source de dérangement.

Inna Krasnoper (1984, Russie) a étudié au Forum Dança, et est diplômée en « Dance, Context, Choreography » de HZT Berlin (Inter-University Centre for Dance) en 2014. Przemek Kaminski, originaire de Pologne, vit à Berlin où il est étudiant du programme BA « Dance, Context, Choreography » de HZT. Pendant ses études aux Beaux-Arts à Braunschweig et Vienne Julian Weber s’est principalement concentré sur la sculpture et les installations. Il est diplômé en 2013 en danse et chorégraphie de HZT Berlin. Il est en tournée dans le spectacle de Meg Stuart Sketches/Notebook depuis la création en 2013 au HAU (Hebbel am Ufer), Berlin. Sa nouvelle création FORMEN FORMEN est prévue en 2015 à Sophiensäle, Berlin. Claudia Tomasi (1981, Italie / Allemagne) a étudié seule la danse et la chorégraphie avant de commencer le programme de 2 ans PEPCC (Choregraphic Creation Dance Reseach and Training Programme) à Lisbonne. Elle a ensuite continué avec le programme BA de HZT Berlin.

Benoît Verjat , Finaliste

Voir des choses bouger

France

  • Un projet de Benoît Verjat (EnsadLab/Reflective Interaction)
  • En collaboration avec Nicolas Couturier & Julien Gargot (g-u-i.net)
  • Avec la participation de Didier Bouchon, Sophie Fougeray, Mario Simon, Giuseppe Chico, Éric Yvelin, Bachir Soussi-Chiadmi & Caroline Martins

Voir des choses bouger met en œuvre le « MisB KIT » développé par l’équipe EnsadLab/Reflective Interaction avec le soutien du Labex Arts-H2H et de la Fondation Bettencourt Schueller dans le cadre de la Chaire Innovation et Savoir-faire.

Dans Voir des choses bouger, il est possible de voir des vers, aussi bien que des saucisses articulées ou des bijoux automates. Le point de départ est pourtant beaucoup moins figuratif. On met en place un contexte, puis on lance l’expérience. On observe le comportement d’objets motorisés simples. C’est une expérience de recherche hors du laboratoire, déplacée sur une scène, ouverte aux interprétations.

Benoît Verjat est diplômé de l’École supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Il est étudiant chercheur depuis 2011 auprès de l’EnsadLab (le laboratoire de recherche de l’École nationale supérieure des Arts Decoratifs) au sein du programme « Reflective interaction/ DiiP ». Conjointement au développement et partage de ses recherches, il a rejoint en 2011 le collectif g.u. i. pour des travaux d’édition, de documentation et de design d’interaction. Nicolas Couturier est diplômé de l’École supérieure d’Arts Appliqués Duperré et agrégé en Arts Appliqués. Il fonde en 2006 le collectif g.u. i. avec Bachir Soussi Chiadmi. Il collabore depuis 2003 à des projets autour de la danse et la performance. Julien Gargot est diplômé d’un Master de Création et Édition numérique à l’université Paris 8, d’une licence de Graphisme et Édition à Chaumont, ainsi qu’un BTS en Communication et Industries graphiques à l’école Estienne. Il intègre le collectif g.u.i. en 2010 et enseigne à l’École de Condé-Paris depuis 2012.

Djino Sabin Alolo, Christina Towle , Finaliste

Debout République

Démocratique Du Congo/États-Unis

  • Conception & chorégraphie Djino Alolo Sabin & Christina Towle
  • Musique James Brown
  • Composition musicale Dario Rudy
  • Composition son David Mathias avec Kewe Lo, Leonardo Maietto, Yves Mwamba, Djino Alolo Sabin, Israel Akpan Sunday, Hédi Zammouri
  • Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès, Studio Kabako (Kisangani – RDC) – CCN de Roubaix/Ballet du Nord – site internet de crowdfunding KISSKISSBANKBANK.

Debout réinvestit la mémoire du personnage mythique Mohammed Ali dans son match de boxe le plus spectaculaire, intitulé Rumble in the jungle (Kinshasa, 1974), contre George Foreman, considéré comme imbattable. Ali a vaincu, véritable artiste de la boxe. Il accomplit le geste surhumain de rester debout. Quarante ans plus tard, nous réincarnons ce match dans une chorégraphie qui revendique cette posture, cet acte de s’ériger, ce combat contre la gravité. C’est DEBOUT !

Djino Alolo Sabin, de la République Démocratique du Congo, commence la danse d’une manière autodidacte avec le groupe Bad Boyz, élu meilleur groupe de Street Dance de Kisangani en 2009 et 2011. À l’âge de 16 ans, Djino est invité à participer à une formation de danse contemporaine au Studio Kabako de Faustin Linyekula. En 2013, à 21 ans il quitte son pays pour la première fois pour suivre un stage à l’École des Sables (Sénégal) en lien avec P.A.R.T.S., où il est repéré par Olivier Dubois qui l’invite à participer à sa création Souls (en tournée depuis janvier 2014) et à intégrer le CCN de Roubaix.

Née à Brooklyn (New York), Christina Towle se forme à l’école de Merce Cunningham. En 2000, elle décide de poursuivre son apprentissage de la danse contemporaine en France où elle rencontre et collabore avec Jean-Claude Gallotta pour le CCN de Grenoble. Elle a suivi la formation TRANSFORME à la Fondation Royaumont. En 2013, elle rencontre Djino Alolo Sabin lorsqu’elle enseigne à l’Ecole des Sables au Sénégal.

Davis Freeman , Finaliste

What you need to know

États-Unis/Belgique

  • Concept & direction Davis Freeman
  • avec Kylie Walters, Mohamed Toukabri, Dymitry Szypura & Davis Freeman

What you need to know est un mélange entre la danse contemporaine, une conférence TED* et un champ de tir. L’opportunité d’apprendre quelque chose que vous aviez peut-être essayé d’éviter mais que vous devez absolument savoir. Amusez-vous bien !

Davis Freeman (1969) est un artiste américain qui a travaillé avec Forced Entertainment (Bloody Mess, The World in Pictures), Meg Stuart (Built to Last, Highway 101, Alibi), Stephan Pucher (Kirschgarten, Snapshots) et Superamas (Big 2, Big 3, Empire). En parallèle à ces performances, il a créé sa propre compagnie Random Scream en 1999 à Bruxelles. Son travail est éclectique : entre performance, type documentaire luttant pour un monde plus écologique et « théâtre de sournoiserie politique ». Il est actuellement en tournée avec ses dernières pièces Now & the future, A better place et 7 promises. Il enseigne le non-jeu aux interprètes et gère un projet vidéo international appelé Karaoke (ART) dont la première aura lieu en août 2014.

* TED (technology, Entertainment and Design), série de conférences internationales.

Florent Trochel

Le vent reconnaitra la pointure de mes pieds

France

  • Texte & mise en scène Florent Trochel
  • avec Hugues Dangréaux (cosmonaute 1), Léna Dangréaux (cosmonaute 2), Pierre Grammont (cosmonaute 3) & Marie Piemontese (la femme qui parle)
  • Musique Olivier Mellano
  • Production Hana San Studio

Un travail singulier sur la sensation d’apesanteur et sur la légèreté humaine.

Plasticien de formation, Florent Trochel est auteur, réalisateur et metteur en scène. Diplômé en 2007 du Fresnoy – Studio national des arts contemporains, il développe une pratique qui conjugue l’écriture, l’image filmée, la mise en scène et la scénographie. Il dirige la Cie Hana San Studio qu’il a fondé en 2009. Artiste associé à M.A. scène nationale en 2012-2014, il y crée Montagne 42 et Trois Bonheurs. Auteur de plusieurs courts et moyens-métrage comme Scenarii ou Les Enfants de Pinocchio, ses films ont notamment été montrés à la Mostra internationale de cinéma de Sao Paulo, au Festival d’Angers, au Grand Palais, ou encore, à la Villa Medicis. Il a également réalisé des recréations de spectacle pour ARTE, à partir de spectacles de Joël Pommerat ou Ilka Schönbein.

Marysia Zimpel

What do you really miss ? (3)

Pologne

  • Chorégraphie Marysia Zimpel
  • avec Zeina Hanna, Magdalena Chowaniec, Marysia Zimpel
  • Coproduction M.Zimpel.
  • Avec le soutien de culture.pl, Art Station Foundation by Grayna Kulczyk & Polish Institut Vienna.
  • Remerciements Anna Moser, Joanna Leśnierowska, Nina Kurtela & Bruno Listopad

Dans ce solo devenu trio, le travail s’oriente sur trois mouvements habituels. Ces habitudes se révèlent dans la chorégraphie à travers deux processus d’entrelacements.

Marysia Zimpel travaille dans le domaine de la danse et s’intéresse particulièrement aux mouvements – explorant les limites de la physique. Elle a suivi des études en Culture à l’université Adam Mickiewicz à Pozna´n en Pologne et aussi en Danse, Chorégraphie et Contexte à HTZ, UdK à Berlin en Allemagne. Elle est impliquée dans une recherche continue de la pratique de la danse. Son travail est influencé par des pratiques somatiques, de diffusion et d’improvisation chorégraphique de Rosalind Crisp. En 2009, elle a obtenu la bourse DanceWeb à Vienne. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages et a également tra­vaillé avec Isabelle Schad, Katrin Deufert et Thomas Plischke, Rosalind Crisp, God’s Entertainment Collective et Alexandra Borys. Marysia est associée à la scène de danse de Pozna´n, Berlin et Vienne.

Gabriel Desplanque , Finaliste

J’ai bâti une maison sur trois octaves

France

  • Mise en scène, composition, écriture Gabriel Desplanque
  • assisté de Sarah Saulnier de Praingy
  • avec Florian Hille, Thibaut Menoux, Lorraine Ouvrieu, Laurent Stachnick
  • Costumes et accessoires Veronique Lorne, Anne Battistella et Gabriel Vacher

Mêlant plusieurs pratiques artistiques, J’ai bâti une maison sur trois octaves raconte l’histoire fantasmée de la "Casa Susanna" : l’histoire d’un groupe d’hommes qui se réunissait en secret pour se travestir en femme, interprétée en français par quatre chanteurs lyriques.

Gabriel Desplanque, né en 1981, vit et travaille à Paris. Son travail mêle plusieurs médiums (photographie, vidéo, texte, dessin, installation et performance). Diplômé de l’École des Arts Décoratifs de Paris (2006), des Beaux-Arts de Paris (2008), il a poursuivi ses recherches au sein du Post diplôme La Seine (2009- 2011). Ses photographies ont été exposées à l’Arsenal à Metz, au Musée des Beaux-Arts de Paris et à la Galerie Paul Frèches à Paris. Ses films ont été diffusés dans des festivals comme Hors-Piste au Centre Georges Pompidou, Festival Paris-Berlin et les Nuits Blanches à Paris. Lauréat du prix Zervos-Bourgogne en 2013, il prépare actuellement une exposition monographique à la Maison Zervos, autour du projet Maison Susanne.

OS 351/Susan Quinn

A Cunning Remix

Belgique/Autriche

  • Conception Susan Quinn
  • accompagnée de Janyce Michellod & Maja Poturovic
  • Réalisé avec la collaboration de & interprété par Daniela Faria, Francesca Perrucci, Nahee Lee, Louise Everarts de Velp, Luan De Lima, Evandro Pedroni & Sander Deben
  • Musique Philippe Glass

A Cunning Remix est une version contemporaine de la pièce Inlets de Merce Cunningham.

En 2012, sept danseurs ont eu l’opportunité de participer à la recons­truction d’Inlets 2 de Merce Cunningham et de danser A Cunning Remix, un concept de Susan Quinn, Cunningham Fellow, directrice et fondatrice de SEAD (Salzburg Experimental Academy of Dance), assistée par Maja Poturovic et Janyce Michellod. A Cunning Remix propose une version contemporaine d’Inlets 2. Si la musique diffère et que les tenues sont urbaines, la structure chorégraphique, quant à elle, demeure inchangée. Le travail des interprètes est alors de générer des mouvements improvisés inspirés par leur compréhension d’Inlets 2. Le collectif 0S 351 fut créé suite à cette expérience. Il est formé par sept danseurs contemporains, tous diplômés de SEAD en Autriche : Daniela Faria (Portugal) ; Francesca Perrucci (Italie) ; Nahee Lee (Corée du Sud) ; Louise Everarts de Velp (Belgique) ; Luan De Lima (Brésil) ; Evandro Pedroni (Brésil) ; Sander Deben (Belgique).

A Cunning Remix fait partie d’un répertoire chorégraphique protégé. Susan Quinn a eu la générosité d’autoriser la représentation de A Cunning Remix pour cette unique occasion.

Rabtaldirndln

À travers le Rabtal sauvage

Autriche

  • Réalisation vidéo et dramaturgie Georg Klüver-Pfandtner
  • avec Barbara Carli, Rosa Degen, Beatrice Dermond, Gudrun Maier, Gerda Strobl, Georg Klüver-Pfandtner
  • Remerciements Franz Faschinger

À travers le Rabtal sauvage est une excursion sur voie étroite de 10 minutes avec les Rabtaldirndln. Le Rabtal est une invention, un territoire imaginé par l’équipe théâtrale autrichienne.

Rabtaldirndln est une équipe de théâtre autrichienne créée en 2003. Comme une escadre, elles sont toujours au nombre de 5. Elles développent leurs propres productions, jouant aussi bien en ville, qu’à la campagne tout comme à l’étranger et ont été programmées, entre autre à Festival Impulse ; Sophiensäle, Berlin ; Szene Salzburg ou steirischer herbst. Les membres des Rabtaldirndln sont Barbara Carli, Rosa Degen, Beatrice Dermond, Gudrun Maier et Gerda Strobl. Ensemble elles recherchent leurs sujets pour les raconter collectivement et s’inspirent de toutes sortes de formes déjà existantes (pro­jection de diapositives et de films, présentations de livres ou même assemblées générales). Il s´agit toujours d´un jeu de désillusion dans lequel les personnages existants depuis des années (les Rabtaldirndln) se confondent avec les artistes (les Rabtaldirndln).

Karel Van Laere, Vanja Rukavina , Finaliste

BOKKO the ultimate fusion

Pays-Bas

  • Conception, chorégraphie et vidéo Karel van Laere & Vanja Rukavina
  • Musique DJ イアソン
  • Assistant vidéo Peter van Til
  • Manga Cartoons Mustayaki
  • avec Karel van Laere, Vanja Rukvina, Julia Mitomi, Jihane El Fahidi & Tessa Wowor
  • Technique Raoul Baeten
  • Production Paradiso Melkweg Productiehuis
  • Avec le soutien de Amsterdam Art Funds

BOKKO est une performance de danse explosive sur une musique agitée et une animation vidéo réalisée par Karel van Laere et Vanja Rukavina. Ces deux comédiens sont tellement passionnés par la culture médiatique asiatique qu’ils ont décidé de monter un spectacle sur ce thème.

Vanja Rukavina (1989) et Karel van Laere (1988) sont diplômés en 2011 de Toneelacademie, Maastricht (Pays-Bas) en tant que comédiens. Karel a ensuite étudié une année à la National University for the Arts à Taipei, où il s’est spécialisé en audiovisuel. Il a réalisé deux installations vidéos Slow et Impact. Vanja, en plus de son travail à Toneelgroep Amsterdam, réalise ses propres spectacles, comme The Rukavina Method. Après leur première production Dance Dance Revolution, ils lancent ensemble BOKKO the ultimate fusion, spectacle avec lequel ils sont actuellement en tournée.

Judith Cahen, Masayasu Eguchi, Clarisse Tranchard, Béatrice Houplain

À nos corps défendant

France

  • Performeurs Judith Cahen, Masayasu Eguchi, Béatrice Houplain,
  • Fabien Aïssa Busetta, Mohamed Aïtallah Riahi, Céline Garcher, Najib Oudghiry, Sonia Fleischmann, Chhay Ea, Aki Fujiwara, Hermine Valois, Marion Jeanson, Olivier Bardin, Wagner Schwartz, Sothean Nhieim, Dominique Corringer, Pascal Saint André, Mélanie Martinez Llense, Kazuhiko Suzuki, Emilie-Julie Facon, Christine Armanger, Clément Aubert, Carole Perdereau, Alexandre Therry, Amine Adjina, François Genty
  • Éclaireuse aux mannettes Sara Cornu

Et si toutes les danses déjà filmées et accessibles sur internet formaient la trame scénaristique d’une amplification : de l’écran à la scène et vice et versa, de la baston au bal populaire, du conflit à la fête, de l’élargissement au geste intime.

Judith Cahen, cinéaste et actrice, propose à Clarisse Tranchard, plasticienne et scénographe, auteur du dancefloor performatif un projet qui entraîne aussi Béatrice Houplain, metteur en scène et actrice. Comme Judith Cahen travaille avec Masayasu Eguchi, réalisateur et acteur, c’est tout naturellement qu’il est invité à entrer dans la danse. Judith Cahen, après son film ADN, choisit de pro­­longer son geste « devant/derrière la caméra » sur d’autres scènes et développe une forme de « cinéma continué » qui l’a menée jusqu’au Japon. Clarisse Tranchard participe à de nombreuses expositions et performances collectives (galerie la BANK, Paris Photo, Chic Art Fair). Elle présente son dancefloor performatif dans le cadre de Show-Off (FIAC, galerie Vanessa Quang) et au Point Éphémère. Masayasu Eguchi, après avoir monté sa compagnie de théâtre musical à Tokyo et travaillé comme assistant du cinéaste Takashi MIIKE, produit et réalise des films documentaires : Goendama et le Printemps de hanamiya­maFukushima. Béatrice Houplain fait partie de l’équipe de performers de Robert Cantarella pour le Musée vivant.

N’ZUP

MadChic

France

  • Chorégraphie Jimmy Zelou
  • avec Amélie, Ashley, Stéphanie, Talya, Tara, Tya & Wensi

N’ZUP, c’est une rencontre entre la danse, l’amitié, l’humour et le féminisme. Un mélange de personnalités avec un but commun : celui de partager leur amour pour la danse hip hop et de montrer qu’un groupe hip hop composé exclusivement de filles peut se faire apprécier du public et apporter fraîcheur, originalité et technicité.

N’zup est un groupe féminin de danse hip hop new style formé en 2010 avec Tya, Tara, Amélie, Stéphanie, Wensi, Talya, Johanna et Ashley, et dont le chorégraphe est Jimmy du groupe Yudat.Depuis son origine, N’zup a eu l’opportunité de montrer ses différents shows lors de multiples scènes et concours, tels que le Quality Street Finest, le LHDC (concours chorégraphique au Havre), le concours de Montreuil, Fresne’zik, la première partie de la compagnie Ethadam ou encore le concours du « Paname allons danser » que le groupe a remporté en 2012, ainsi que l’événement « Impose ton style ».

Alina Bilokon, Lea Rault , Finaliste

TYJ

Ukraine/France

  • Conception Alina Bilokon & Léa Rault
  • Création & interprétation Alina Bilokon, Léa Rault & Jérémy Rouault
  • Musique Hot&Here musique & paroles Alina Bilokon
  • Powers over my matters paroles Alina Bilokon
  • Musique Alina Bilokon & Jérémy Rouault
  • On Top paroles Léa Rault musique Léa Rault & Jérémy Rouault
  • Texte Penthésilée, Heinrich Von Kleist
  • Avec le soutien de la Métive, lieu de résidence de création pluridisciplinaire en Creuse (Limousin). 

TYJ est une pièce où deux soli ont lieu, liés par la quête d’un endroit où prendre position. Un endroit où métaphores et allégories sont les figures les plus utilisées.

Alina Bilokon (Ukraine/Portugal) et Léa Rault (France) se sont rencontrées à Lisbonne, où elles ont suivi la formation PEPCC (Programme d’Études, de Recherche et de Création Chorégraphique) organisée par Forum Dança. Durant cette période, elles travaillent comme interprètes pour plusieurs artistes, et créent la pièce Les Unités minimes du sensible en collaboration avec Urândia Aragão. Fin 2012, elles fondent l’association PILOT FISHES pour soutenir leurs projets de collaboration et individuels. Our Pop Song Will Never Be Popular, leur première création, voit le jour en avril 2014 et marque le début d’une collaboration avec le musicien et ingénieur du son Jérémy Rouault (France).

Simon Gauchet

Pergamon Altar (faire voyager les ruines)

France

  • Conception Simon Gauchet
  • avec Côme Fradet, Pénélope Laurent Noye & Claire Malchrowicz
  • Musique (lutherie & interprétation) Léo Maurel
  • Collaboration artistique Yann Lefeivre
  • Regard dramaturgique Paul Tran
  • Assistante de production Audrey Brooking

« Nous déplaçons les centaines de tonnes de ruines grecques et les posons sur la scène d’un théâtre. L’espace d’un instant, les corps fouillent et font ressurgir de l’antiquité le combat élémentaire, la gigantomachie grecque. » (Manifeste de l’archéologie physique)

Simon Gauchet est né à Saint-Malo en 1987. Il travaille comme acteur, metteur en scène, scénographe, plasticien, et éditeur. Il est diplômé de l’École supérieure du TNB en 2012. En tant qu’acteur, il travaille avec Stanislas Nordey, Éric Lacascade, François Tanguy et Bernard Sobel. Il présente son travail plastique dans des expositions qu’il conçoit, parfois invitant d’autres artistes. En tant que metteur en scène et scénographe, il crée en juin 2014 un diptyque PERFORMER DIEU composé de deux études : une performance théâtrale et plastique sur Jeanne d’Arc : l’Expérience du feu  et une étude chorégraphique : Pergamon Altar. Il est le co-créateur du Jeune Théâtre-Laboratoire Européen, de l’École Parallèle Imaginaire (www.ecolepi.com) et du Mouvement M.

Jose Manuel Alvarez

D-Strutures

Espagne

  • Conception Jose Manuel Álvarez & Marta Piñol
  • Avec Jose Manuel Alvarez (BAILAOR), Lucas Balbo (PERCUSSIONNISTE) & Roberto Correa (PLASTICIEN)
  • SCÉNOGRAPHIE & COSTUMES Roberto Correa
  • Production Flamenco Projects
  • RemerciementsCentre Cívic Besòs de Barcelona

Un dialogue constant entre la rigueur qui est propre à l’art du flamenco et l’intérêt à le faire évoluer, ou au contraire, est-ce une simple remise en question de notre société ?

Jose Manuel Alvarez est né à Séville en 1985. Il a tourné avec des pro­ductions de flamenco et de danse contemporaine en France, aux Pays-Bas, au Japon, au Maroc et en Espagne. Marco Flores, Rubén Olmo, Juan Carlos Lérida, Javier Latorre, Pepa Gamboa, Rafael Estévez, Craig Rivel et Yoko Komatsubara l’ont dirigé. Désormais, il fait partie de la compagnie de Marco Flores pour sa dernière production Laberintica. Roberto Correa est un scénographe, sculpteur et designer qui conçoit et construit des décors et objets pour des spectacles et des grandes marques. Lucas Balbo, italo-argentin, « conquistador » de la musique, sait jouer de tous types d’instruments de percussions.

OUCHPO

Tu danses ?

France

  • Conception OuChPo
  • Interprètes “Ceux qui dansent et ceux qui ne dansent pas”
  • OuChPo remercie ouvertement, chorégraphiquement et potentiellement les équipes de Danse élargie, du Musée de la danse et du Théâtre de la Ville-Paris.

Je me souviens de « Tonight, tonight », dans le noir, et de… non ? Si !« Let’s Dance ».Je me souviens des mouvements entre les mouvements de Merce Cunningham.Je me souviens plus ou moins l’infini.Je me souviens du regard d’Akram Khan.Je me souviens des plans inclinés doux et tranchants de Sasha Waltz.Je me souviens de cette brique qui tombe, de ce danseur de Vandekeybus, juste dessous, immobile.Je me souviens de la voix de Nazareth Panadero.Je me souviens d’Israel Galván, qui frappe.Je me souviens du vert de G de Garry Stewart.Je me souviens de chaises alignées, et de chaises, qui trébuchent.Je me souviens de Dominique Mercy. Comment ne pas se souvenir de Dominique Mercy ?Je me souviens d’Umwelt, de ventilateurs, et de ce sandwich jeté à terre par un roi.Je me souviens des Ballets C. de la B. complètement Out of Context.Je me souviens de crissements qui marchent, de The Song, et de sifflements qui tournent.Je me souviens de Kurze Stücke de Va Wölfl, et d’attendre que la salle se vide pour que ça commence.

Je me souviens d’une râpe à fromage sur le bras de James Thiérrée.Je me souviens des Comedy cinématographiques de Nasser Martin-Gousset.Je me souviens des bras de Pina Bausch.Je me souviens d’Anne Teresa De Keersmaeker qui lui tend les siens.Je me souviens d’Ushio Amagatsu, saluant.Je me souviens du Théâtre de la Ville.

James Mcginn , Finaliste

Previously on Majestiny

États-Unis/Belgique

  • Conception James McGinn
  • Assistante Rosa Omarsdottir
  • avec Inga Hákonardóttir, James McGinn, Christoffer Schieche, Katie Vickers & Tiran Willemse
  • Musique Aaron Copeland, Alphaville, Rihanna & John Williams
  • Production Léa Canfrère
  • Avec le soutien de King’s Fountain.

Majestiny est une mini-série télévisée conçue pour la scène, construite comme une mosaïque de références culturelles, délimitant et déstabilisant des notions sociétales que sont la race, le genre, la beauté, l’intelligence et le pouvoir. Previously on Majestiny se présente comme un récapitulatif des évènements de Majestiny: Episode 4 - La Quête de la Forme Inauthentique et se concentre sur l’obsession problématique qu’a la création artistique contemporaine pour l’authenticité.

James McGINN est un interprète et chorégraphe contemporain explorant les territoires de la danse, du théâtre et de la performance. Il est né et a été élevé à Sarasota en Floride par un peintre écossais et une ballerine Cecchetti américaine. James passe 10 ans de sa jeunesse à étudier, interpréter et enseigner à l’American Dance Festival et obtient un BA en Liberal Arts de l’université Eugene Lang. Tout en poursuivant son travail au sein du cycle de recherche 2012-2014 à P.A.R.T.S. en Belgique, il participe en 2013 au DanceWEB program à Impulstanz en Autriche. James a été considérablement influencé en interprétant les travaux, parmi tant d’autres, de Miguel Gutierrez, Ishmael Houston-Jones, John Jasperse, Jonah Bokaer. Son travail chorégraphique a été présenté aux États-Unis, en Europe et en Afrique, et a été diffusé en 2011 par l’American Realness Festival.

Katharina Ernst

a : z_approximate symmetries

Autriche

  • Conception, composition, réglages Katharina Ernst
  • avec Katharina Ernst, Benjamin Schoppmann, Christof Spanring & Raphaël Michon

ausdehnen : zusammenziehen (a : z), qui peut être traduit par étirer : resserrer, est une recherche chorégraphique continue sur les structures sociales utilisant les instruments de batterie. Dans a : z_approximate symmetries, deux couples forment une structure rythmique liée au son et au mouvement qui émerge d’une structure chaotique et qui finalement y retourne.

Katharina Ernst est née en Autriche en 1987. Elle a commencé la batterie à l’âge de 9 ans. Après l’école, elle a étudié la peinture à l’Academie des Beaux Arts de Vienne. En 2009, elle a commencé à travailler avec la compagnie française Luc Amoros dans le domaine expérimental du théâtre de rue. Etant à la fois une artiste, une batteuse, et une improvisatrice, elle a collaboré avec des artistes comme dieb13, eRikm, Burkhard Stangl … Elle s’est produite en Europe, mais aussi en Asie, en Amérique centrale et en Australie pour des événements comme WomAdelaide, ImPuls Tanz, Chalons dans la Rue, Brussels Summer Festival, Hi Seoul Festival. En 2012, elle présente a : z à Tanzquartier Wien et en 2014 à l’Arsenal à Venise ; a : z a obtenu une mention spéciale à l’Arte Laguna Award Ceremony à Venise et un prix d’honneur en 2013 des Amis de l’Academie des Beaux-Arts.

Paula Rosolen , Finaliste

AEROBICS !

Allemagne

  • Conception et chorégraphie Paula Rosolen
  • avec Teresa Forstreuter, Gabriela Gobbi, Christopher Matthews, Marko Milic & Paula Rosolen
  • avec le soutien de Kulturamt Stadt Frankfurt Am Main – Fazit-Stiftung – Goethe-Institut – Künstlerhaus Mousonturm and Tanzlabor_21 – Frankfurter Stiftung maecenia für Frauen in Wissenschaft und Kunst

Cinq danseurs explorent la relation entre la danse et l’aérobic à travers l’esthétique de l’un et les mouvements coordonnés de l’autre. Le vocabulaire des mouvements aérobic sera décomposé dans une nouvelle relation spatiale et deviendra matériel pour une nouvelle chorégraphie.

Paula Rosolen est diplômée de l’University for Music and Performing Arts de Francfort. Elle obtient un MA en Chorégraphie et Performance du JLU à Giessen. Elle est boursière de DanceWEB en 2009. Elle a été chorégraphe en résidence à K3_Zentrum für Choreographie in Hamburg et Workspace Brussels. Le travail de Paula Rosolen a été montré à ZKM Karlsruhe, Pact Zollverein Essen, Künstlerhaus Mousonturm, Kampnagel, European Festival for Contemporary Dance Poland, Centro Cultural de la Cooperación à Buenos Aires. Depuis 2010, avec Die Farce der Suche, Libretto et Piano Men, elle recherche la relation entre le doc­u­­mentaire de théâtre, l’histoire orale et la danse. Paula Rosolen a animé des ateliers et des masters classes à JL University de Giessen, à Bilgi University à Istanbul et au Boston Conservatory. Paula Rosolen vit à Frankfurt am Main (Allemagne).