jury d'artistes

Eun-Me AHN directrice artistique de Eun-me Ahn Company, chorégraphe, performeuse - Corée du Sud

Coréenne et cosmopolite, figure de l’avant-garde mais aussi chorégraphe de la très officielle cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de football à Deagu en 2002 et présentée dans les plus grands festivals internationaux, EunMe Ahn sait cultiver les beautés du contraste, mélanger les pois, les rayures et les fleurs, jouer des couleurs les plus pop avant de basculer dans la plus solennelle austérité, jouer des plus subtiles nuances de l’androgynie, ou miser sur la lenteur pour mieux faire éclater les rythmes de la transe...
C’est dès l’âge de douze ans qu’Eun-Me Ahn commence sa formation en danse coréenne traditionnelle. En 1989, elle termine ses études à la E-Wha University for Women à Séoul, où elle obtient un diplôme en Arts plastiques et un en Art. Elle sort ensuite diplômée en danse de la prestigieuse Tisch School of the Arts de New York en 1994. De 1986 à 1992, Eun-Me Ahn est membre de la Korean Modern Dance Company et de la Korean Contemporary Dance Company de Séoul. Elle commence en 1986 à développer son travail chorégraphique en Corée jusqu’à 1993. Durant
son séjour à New York, elle poursuit ses activités de chorégraphe : pendant cinq saisons, de 1995 à 1999, elle obtient un franc succès avec plusieurs œuvres longues, acclamées autant par le public que la critique. Eun-Me Ahn est particulièrement reconnue pour ses images puissantes et émouvantes. Elle est considérée comme la représentante coréenne de la danse Butô japonaise.
Durant ces deux dernières années, Eun-Me Ahn a encore multiplié ses activités dans sa Corée du Sud natale, où elle a officié de 2001 à 2004 en tant que directrice artistique de la Deagu City Dance Troupe. Elle a d’ailleurs chorégraphié la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde de football dont certains matchs ont eu lieu à Deagu en 2002. Trois de ses travaux en solo sont présentés au Pina Bausch Festival à Wuppertal en 2001. En 2014, Eun-Me Ahn est directrice artistique du PAMS (Performing art market in Séoul).

Lucinda Childs chorégraphe - états-unis

Née en 1940, Lucinda Childs entame sa carrière de chorégraphe en 1963, à la Judson School à New York. Formée, entre autres, par Merce Cunningham, elle devient l'un des chefs de file de la “danse post-moderne” américaine dans les années 1970. En 1976, Robert Wilson la choisit pour le rôle principal d'un opéra composé par Philip Glass, Einstein On the Beach. À la suite de cette expérience, elle revient à la danse et s'oriente vers le minimalisme. À partir de 1979, elle travaille avec plusieurs compositeurs et concepteurs sur une série de productions à grande échelle, dont la première fut Dance. Ses créations épousent la structure musicale des œuvres composées par Philip Glass, Steve Reich ou Henryk Gorecki, rendant perceptible les infimes variations de ces musiques répétitives. Elle s'intéresse à la géométrie de la danse, découpe inlassablement l'espace à travers des chemins toujours semblables - parallèles, cercles, diagonales - sur lesquels elle construit un réseau serré de petits mouvements répétitifs. Elle se sert de la répétition pour plonger le spectateur dans un état de transe, l'entraînant loin dans un monde intérieur.
Plusieurs compagnies lui ont commandé des œuvres originales. Parmi celles-ci, on peut citer le Ballet de l'Opéra national de Paris, le Pacific Northwest Ballet, le Ballet du Deutsche Oper Berlin, le Ballet de l'Opéra national de Lyon, la compagnie Rambert, le Bayerisches Staatsballett et les ballets de Monte-Carlo. À partir de 1996, elle collabore une nouvelle fois avec le metteur en scène Robert Wilson en tant qu'interprète dans sa production de La Maladie de la mort de Marguerite Duras avec Michel Piccoli. En 1998, elle participe à l’opéra White Raven, créé par Philip Glass et Bob Wilson.
En 1979, elle reçoit la bourse Gugenheim et en 2007, le NEA/NEFA American Masterpiece Award. En 2004, elle est élevée au rang de Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres en France. En 2017 elle chorégraphiera un format de longue durée avec la musique Philip Glass et le décor de James Turrell.

Tiago Guedes chorégraphe, directeur du Théâtre Municipal de Porto-Rivoli et Campo Alegre - portugal

Tiago Guedes (Leiria, 1978) a commencé sa carrière de chorégraphe en 2001, avec des performances telles que Um Solo (2002, ZDB, Festival Danças na Cidade, Lisbonne) – vainqueur de plusieurs prix, dont, Danças na Cidade ou la Biennale des Jeunes Créateurs de l’Europe et de la Méditerranée ; Materiais Diversos (2003, TNDMII, Lisbonne) ; Trio (2005, Le Vivat, Armentières/ Culturgest, Lisbonne); Opéra (juillet 2007, Negócio/ ZDB, Lisbonne) ; Coisas Maravilhosas (2008, Le Vivat, Armentières) et Hoje (2013, Culturgest, Lisbonne). Il a été chorégraphe associé au RE.AL (Lisbonne) de 2003 à 2007 et chorégraphe résident du théâtre Le Vivat (Armentières) de 2006 à 2008, où il a également programmé CARTE BLANCHE, une vitrine d’artistes portugais.
En 2007, il devient directeur artistique de l’association culturelle Materiais Diversos et dirige son Festival international des arts de la scène depuis 2009. En 2011, il devient directeur artistique du Ciné-théâtre São Pedro, à Alcanena, Portugal, un poste qu’il occupe durant deux ans. Cette même année, le Centre Pompidou-Metz publie Instantanés 01 – Tiago Guedes, écrit par Tiago Bartolomeu Costa. De mars 2013 à septembre 2014, Tiago occupe le poste de directeur artistique du théâtre Virgínia à Torres Novas.
Depuis septembre 2014, il est directeur artistique du Théâtre Municipal de Porto. Outre ses activités d’artiste et de programmateur, il donne également des cours dans des institutions telles que le Forum Dança et l’École supérieure de danse de Lisbonne et est souvent invité à participer à des conférences et à des débats dans le secteur culturel.

jury de spectateurs

UN GROUPE DE SPECTATEURS DU THÉÂTRE DE LA VILLE ET DU MUSÉE DE LA DANSE DE RENNES :

Philippe Belin, Matthieu Deluc, Jonathan Delhumeau, Aurélie Durand, Hélène Fossati Vaudour, William Joop, Killian Le Dorner, Delphine Rosenthal, Gabrielle Rousseau

Maîtres de cérémonie

UN GROUPE DE SPECTATEURS DU THÉÂTRE DE LA VILLE :

Samory Ba, Marco Biroli, Jean-Marie Branca, Sonia Branca, Florent Chabrol, Agathe Guillerm, Cindy Emelie, Alice Madar, Héloïse Marty, Abel Meyer, Clara Montpellier, Amaranta Osorio, Cléo Paly, Corinne Poux-Bernard, Jean-Sébastien Roux, Clément Wohrer

Lee Bul plasticienne - Corée du Sud

Lee Bul (Corée, 1964) a grandi à Séoul et a reçu son baccalauréat des Beaux-Arts spécialité sculpture à l'Université Hongik. Considérée comme l’un des principaux artistes coréens de sa génération, elle a obtenu une reconnaissance internationale pour ses œuvres inventives, intellectuellement provocateur. En démontrant sa virtuosité à travers divers médias - dessin, performance, sculpture, peinture, installation et vidéo - sa production à multiples facettes est représentative des courants esthétiques les plus novateurs, façonnant l'art contemporain mondial.
Le travail de Lee Bul a été exposée dans les musées dans le monde entier, y compris le Musée d'Art Moderne de New York (1997); le Nouveau Musée d'art contemporain de New York (2002); la Fondation Cartier pour l'art contemporain à Paris (2007-08) ou encore le musée de Mori Art de Tokyo (2012).

Ya-Wen Fu artiste-média - taïwan/allemagne

Ya -Wen Fu est née en 1980 à Taiwan. Elle a étudié l'art des médias en Allemagne. En ayant eu des expériences de commissariat d'exposition , elle a rejoint tamtamART en tant que directrice depuis 2009. Elle vise dans son travaille à débattre des questions à propos de la définition du corps humain et la relation entre le corps individuel et milieu extérieur. Pour Ya -Wen Fu, les perceptions, les comportements et les mouvements des corps inspirent sa création artistique, dont digital medias , mixed medias, vidéo , performance et production musicale font partie. Parmis ses récentes expositions collectives, on note la 16ème édition de l'International Media Art Biennale WRO (2015 ) et la 5ème Dresdner Biennale Germany (2015). Ya-Wen Fu vit et travaille en Allemagne.

Young-Kyu Jang musicien - corée du sud

En cours de traduction

Vincent Macaigne acteur, metteur en scène - france

Figure de proue du jeune cinéma français en tant qu'acteur (La fille du 14 juillet, la Bataille de Solférino, Tonnerre, Tristesse Club), artiste protéiforme aussi à l'aise dans l'écriture que dans la mise en scène, Vincent Macaigne a commandé par une pratique d'acteur.
Formé au conservatoire du Xe arrondissement puis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, il joue dans les spectacles de Joël Jouanneau, Michel Didym ou Anne Torres. Il crée ses premiers spectacles à partir de ses propres textes : W... Voilà ce que jamais je ne te dirai, Requiem 1, Friche 22.66.
Vincent Macaigne se confronte ensuite à des classiques qu'il réécrit avec sa rage et son esthétique nourrie d'images contemporaines. Son adaptation d'Hamlet, Au moins j'aurai laissé un beau cadavre, enthousiasme le public du festival d'Avignon 2011

Dorothée Munyaneza musicienne, chorégraphe, comédienne - france/rwanda

Originaire du Rwanda et de nationalité britannique, Dorothée Munyaneza pratique le chant et la danse et s’intéresse à l’intégration sociale à travers la musique. Elle a fait des études universitaires en musique et sciences sociales. Elle commence à travailler le chant avec Zara Ballara en 1997 à la Swiss Music School à Londres (rebaptisée depuis The Jonas Foundation) et participe à de nombreuses tournées organisées par l’école comme chanteuse, comédienne et percussionniste.
En 2004, elle compose et interprète la musique du film Hôtel Rwanda de Terry George, et rejoint le groupe Afro Celt Sound System en 2005 sur l'album Anatomic. Elle enregistre un album solo avec le producteur de Afro Celt Sound System, Martin Russell, et collabore au projet du compositeur anglais James Brett, Earth Songs. En 2008, elle est chanteuse dans le spectacle de Kaori Ito, Noctiluque. Elle rencontre François Verret en 2006 à l’occasion du spectacle Sans Retour, et poursuit sa collaboration avec lui sur Ice, Cabaret et Do you remember no I don't.
Aujourd’hui, elle travaille avec d’autres artistes, chorégraphes, auteurs et metteurs en scène comme Nan Goldin, Mark Tompkins, Robyn Orlin, Alain Buffard et Rachid Ouramdane et s’aventure entre danse, poésie et musique expérimentale avec Seb Martel, ou Alain Mahé, Jean‐François Pauvros et le chorégraphe Ko Murobushi.
En 2013 elle crée sa compagnie artistique, Cie Kadidi, et Samedi Détente est sa première pièce chorégraphique créée en novembre 2014.

Paula Rosolen chorégraphe, danseuse - allemagne

Paula Rosolen est diplômé de l'HfMDK de Francfort. Elle est titulaire d'une maîtrise en chorégraphie de la JLU à Gießen. Elle a participé à des résidences au K3-Center de Hambourg, au Workspace de Bruxelles et à la Villa Kamogawa à Kyoto.
Dans ses œuvres Die der Suche Farce (2010), Libretto (2012) et Piano Men (2013), elle examine souvent la relation qui existe entre le théâtre documentaire, l’histoire orale et la danse.
Paula Rosolen travaille avec comme objectif de rendre visible la danse dans la culture populaire et les gestes quotidiens. Ces sujets sont toujours étudiés d'un point de vue isolé et s’immisce de manière inconnue dans son travail.
C’est dans cet esprit que Aérobic! - Un ballet en 3 actes (2015) est né. C’est une coproduction française-allemande entre le Théâtre de la Ville, le Mousonturm, le Sophiensaele et le Musée de la Danse. Récemment, elle a été sélectionnée par le Tanzplattform en Allemagne, avec d'autres représentations à Bouge B Festival à deSingel (Anvers) et Theaterfestival Bâle.
Aérobic! (Une version de 10 minutes) a reçu le 1er prix Danse Élargie (2014). Elle a fondé sa compagnie Hide Haptic pour développer ses différents projets artistiques.
Elle travaille actuellement sur une nouvelle pièce intitulée Puppets qui sera créée en juillet 2016 au Mousonturm à Francfort.